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COVA AFRICA : L’insurtech du futur…

Cova est une insurtech dédiée à l’Afrique francophone. Elle s’appuie sur la technologie, l’innovation et le partenariat avec des secteurs plus populaires que l’assurance traditionnelle pour faciliter la distribution de l’assurance au Cameroun et en Afrique francophone. COVA veut révolutionner l’assurance au Cameroun en proposant une plateforme accessible à tous, y compris à la diaspora camerounaise. Que vous résidiez au Cameroun ou à l’étranger, COVA offre une expérience d’assurance transparente et pratique. Les membres de la diaspora peuvent souscrire à des polices d’assurance pour leurs proches restés au pays, garantissant ainsi leur sécurité et leur bien-être, même à distance. De plus, COVA simplifie le processus de gestion des polices et des réclamations, permettant à chacun de rester connecté et protégé, où qu’il soit dans le monde. Cette accessibilité transcende les frontières géographiques, offrant à tous les Camerounais, où qu’ils se trouvent, la tranquillité d’esprit et la protection dont ils ont besoin pour eux, ainsi que pour leurs proches. Virginie Mpouna, la fondatrice de COVA. Elle est une entrepreneure dynamique et innovatrice qui a fondé cette startup en 2021, avec la vision de révolutionner le secteur de l’assurance au Cameroun et en Afrique francophone. Avec une solide expérience dans les domaines de l’assurance, la finance et de la technologie, Virginie Mpouna a su identifier les besoins du marché et développer des solutions d’assurance numérique accessibles à tous. Son leadership et son engagement envers l’innovation ont permis à COVA AFRICA de devenir une référence dans le domaine de l’assurance digitale au Cameroun, offrant des services de qualité et adaptés aux besoins de la population.  “Il faut bien que l’assurance se développe et le numérique est une opportunité.  En effet, l’assurance est un levier inévitable de développement durable dans nos pays, s’assurer c’est protéger ce qu’on a déjà. Si on ne protège pas ce qu’on a déjà et surtout son porte-monnaie par une assurance adéquate, d’une maladie coûteuse, d’un accident inattendu, d’un décès, d’un dommage à autrui, d’un incendie chez soi, alors on doit piocher dans son épargne ou celle de ses enfants, à chaque coup dur financier ; c’est l’ensemble de l’écosystème qui ne peut pas se développer. Le digital a atteint tout de même un taux de pénétration de 50% en moins de 10 années malgré la lenteur que vous notez, l’assurance est encore à 1%, il y’a de quoi faire. » Selon elle. Gagnant au prix Google 2022, Cova Africa, est une insurtech qui utilise la technologie, l’innovation et des partenariats avec des secteurs plus populaires que l’assurance traditionnelle pour faciliter la distribution des produits d’assurances au Cameroun et en Afrique francophone. Elle propose des solutions clés en main pour la commercialisation numérique d’assurance sur mesure à divers partenaires souhaitant distribuer des produits d’assurance à leurs clients en complément de leurs produits de base (microfinance et fintech, santé, agritech).  COVA, une entreprise polyvalente qui offre une gamme complète de services dans le domaine de la finance et de l’assurance. En plus de son offre d’assurance digitale, COVA se positionne également comme une insurtech, c’est-à-dire une entreprise qui utilise la technologie pour innover dans le secteur de l’assurance. Grâce à des solutions numériques telles que COVA PIKINS, COVA FAMILY, COVA WORKERS, COVA MBOA, COVA ROAD, COVA LIFE, COVA simplifie le processus d’achat d’assurance, de gestion des polices et de traitement des réclamations pour ses clients. En outre, COVA élargit son champ d’activité en proposant des services bancaires numériques, offrant ainsi aux clients la possibilité de gérer leurs finances personnelles de manière pratique et efficace via leur plateforme en ligne. COVA se positionne également dans le domaine de la gestion de la propriété, offrant des solutions pour la gestion et la protection des biens immobiliers. Cela peut inclure des services tels que la gestion locative, l’assurance habitation et la sécurité des biens. Grâce à cette approche holistique, COVA se positionne comme un guichet unique pour les besoins financiers et d’assurance de ses clients, en offrant des solutions numériques innovantes et pratiques dans plusieurs domaines clés. COVA se distingue comme une insurtech du futur grâce à son approche innovante et axée sur la technologie dans le secteur de l’assurance. En utilisant les dernières avancées technologiques et les partenariats stratégiques, COVA réinvente la manière dont l’assurance est souscrite, gérée et réclamée au Cameroun. Grâce à son interface numérique conviviale, COVA simplifie et démocratise l’accès à l’assurance pour un large éventail de clients, rendant le processus transparent, efficace et personnalisé. En tant qu’insurtech du futur, COVA investit dans des technologies telles que l’intelligence artificielle, la blockchain et l’analyse de données pour améliorer continuellement ses services et offrir une expérience utilisateur de pointe. Ces innovations permettent à COVA de répondre aux besoins changeants de ses clients, de proposer des produits d’assurance adaptés à chaque individu et de garantir une gestion des réclamations rapide et transparente. En somme, COVA AFRICA a choisi d’adopter une approche centrée sur le client, en offrant un service avant-gardiste, réactif et personnalisé, ainsi qu’en développant des produits d’assurance qui répondent aux besoins spécifiques de sa clientèle. Grâce à son engagement envers l’innovation et l’excellence du service, COVA se positionne comme une insurtech du futur, prête à façonner l’avenir de l’assurance au Cameroun et en Afrique francophone.

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Assurtech: évolution de l’assurance a l’ère de la digitalisation

L’émergence de l’Assurtech marque une transformation significative dans l’industrie de l’assurance, combinant les services d’assurance traditionnels avec les dernières avancées technologiques. Explorons l’impact de la digitalisation sur le secteur de l’assurance et comment l’Assurtech révolutionne la manière dont les polices d’assurance sont souscrites, gérées et réclamées. L’Assurtech, contraction des termes « assurance » et « technologie », désigne l’application des avancées technologiques dans le domaine de l’assurance pour améliorer les processus, accroître l’efficacité opérationnelle et transformer l’expérience client. Selon Atlas Magazine, Assurtech définit des entreprises exerçant dans le secteur de l’assurance et qui s’appuient sur les nouvelles technologies pour introduire des innovations qui conduisent inéluctablement à l’éclosion de nouveaux modèles économiques, de nouveaux processus, de nouveaux produits. Ces transformations profondes ont la capacité de modifier les comportements de tous les acteurs du marché : assurés, intermédiaires d’assurance, assureurs, réassureurs. Les entreprises Assurtech exploitent diverses technologies innovantes, dont l’intelligence artificielle (IA), l’analyse de données et la blockchain, pour redéfinir la manière dont l’assurance est conçue, distribuée et gérée. L’Assurtech intègrent l’IA pour automatiser des tâches répétitives, évaluer les risques de manière plus précise et personnaliser les offres d’assurance. Les chatbots et les assistants virtuels alimentés par l’IA améliorent également l’interaction client en fournissant des réponses rapides et personnalisées. L’utilisation intensive de l’analyse de données permet à l’Assurtech de traiter d’énormes volumes d’informations pour évaluer les risques, déterminer les tarifs de manière plus précise et anticiper les tendances du marché. L’analyse prédictive contribue à mieux comprendre le comportement des assurés et à adapter les produits d’assurance en conséquence. La technologie blockchain offre une infrastructure décentralisée et sécurisée, réduisant les risques de fraude et améliorant la transparence dans le traitement des polices d’assurance. Les contrats intelligents basés sur la blockchain automatisent l’exécution des termes du contrat, accélérant ainsi les processus de réclamation et de règlement. En somme, l’Assurtech repousse les frontières traditionnelles de l’assurance en exploitant ces technologies de manière innovante, transformant ainsi l’industrie en la rendant plus agile, efficiente et adaptée aux besoins changeants des assurés. La transition vers une gestion numérique des polices permet un accès aisé aux informations de l’assurance via des applications mobiles, garantissant une disponibilité constante et une flexibilité accrue. L’intégration de technologies IoT permet une collecte de données en temps réel, influant sur la tarification des polices en fonction des comportements et des risques en temps. L’adoption de solutions numériques révolutionne les processus de réclamation en accélérant et simplifiant les démarches. La téléexpertise est exploitée pour évaluer les dommages, accélérant ainsi le règlement des réclamations. La digitalisation des documents élimine les procédures papier, optimisant l’efficacité et la traçabilité des réclamations. La digitalisation dans l’assurance présente des défis potentiels, tels que des questions de sécurité des données et la nécessité de s’adapter à des modèles opérationnels changeants. Cependant, elle offre également des opportunités significatives, incitant les assureurs traditionnels à adopter des technologies similaires pour rester compétitifs et répondre aux attentes croissantes des clients en matière de services rapides et personnalisés. L’assurtech représente une avancée majeure dans la modernisation de l’industrie de l’assurance. Alors que la digitalisation offre des avantages significatifs en termes d’efficacité et d’expérience client, elle soulève également des questions sur la sécurité des données et les implications éthiques. L’avenir de l’assurance semble inextricablement lié à la poursuite de l’innovation technologique, créant ainsi un paysage dynamique pour les assureurs.

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Entretien avec Babacar Gueye : Une vision de la digitalisation de l’assurance en zone CIMA

Question 1 : Selon vous, quelle nuance existe-t-il entre la digitalisation et le Marketing Digital ? Réponse 1 :             La digitalisation c’est un aspect global de l’entreprise ça peut porter sur tous les processus métiers de l’entreprise et on peut tendre vers ce qu’on appelle la dématérialisation, c’est à dire zéro papier. Tandis que le marketing digital, lui il porte sur l’utilisation des outils modernes pour pratiquer le marketing dans sa façon classique à savoir le e-mailing, les réseaux sociaux et tout ce qui est marketing viral. Le marketing digital fait principalement de l’inbound, qui est le marketing de contenus attirants. En somme, ce qu’on peut retenir c’est que la digitalisation est globale, elle porte sur tous les processus métiers de l’entreprise et le marketing digital porte juste sur l’aspect vente en utilisant les outils modernes liés au site web. Question 2 :          Quel peut être l’impact de la digitalisation en général et du Marketing Digital en particulier dans l’évolution d’une entreprise étant donné que le monde devient un village planétaire ? Réponse 2 :             Aujourd’hui nous sommes à l’aube de la 4e révolution qui est la révolution numérique, comme le disait l’autre : « personne ne doit se laisser dépasser par le train de la digitalisation ». L’impact du digital sur l’évolution des entreprises aujourd’hui est vital, de la manière qu’on peut dire que des RH de qualité impactent sur le travail d’une entreprise, de même on peut dire que l’efficacité d’une digitalisation impacte aussi sur sa productivité. Aucune société à l’ère moderne ne peut se passer de la digitalisation et à plus forte raison de sa présence dans l’espace web à travers le marketing digital. Question 3 :             Quels sont les défis qu’une compagnie d’assurance doit relever pour se positionner comme un acteur majeur de l’assurance en ligne ? Réponse 3 :          Les défis sont multiples, d’abord il faut une très bonne compréhension de l’aspect digital de la part du management, qu’est-ce que ça veut dire digital ? Ce concept qui est vraiment usité aujourd’hui par tous les travailleurs, il faut bien comprendre à quoi cela renvoi. Ensuite il faut une bonne formation du personnel en terme d’enjeu de digitalisation et qu’ils acceptent cette transformation digitale de la compagnie. Donc en somme, d’abord compréhension du management de ce qu’est le digital et ensuite formation du personnel, mais aussi une bonne description de l’ensemble des processus métiers formalisés avant l’implémentation au niveau digital donc si ces trois défis sont relevés, on peut vraiment franchir le cap du digital dans une compagnie d’assurance. Question 4 :          Quelles sont les leviers sur lesquels une entreprise doit s’appuyer pour garantir une transformation digitale réussie ? Réponse 4 :             C’est une question très importante parce que c’est le nerf de la guerre, aujourd’hui toute stratégie digitale devrait s’adosser sur trois principaux leviers, d’abord le premier réside sur comment attirer, le second comment transformer et le troisième comment augmenter l’audience. Ces trois se font d’une manière successive parce qu’on ne peut pas transformer sans attirer, de même qu’on ne peut pas augmenter l’audience sans transformer. Au niveau du premier levier, qu’est-ce que j’entends par attirer ? ça veut dire que l’entreprise doit faire de telle sorte que toute personne qui se lève et désire avoir une information en rapport avec les assurances tombe sur elle et pour cela il faut définir ce qu’on appelle les personnages fictifs ou « buyer Parsona », ce qui aujourd’hui permet, par rapport à une personne spécifique, par exemple un jeune entrepreneur qui a sa famille, il a trois enfants, son épouse, il aime les nouvelles technologies et il aime voyager, de définir les caractéristiques du « buyer persona » et à travers cela, on l’accompagne parce qu’en tant que chef d’entreprise, il a des préoccupations de sécurité liées à son entreprise, entant que chef de famille il a des préoccupations liées à sa famille, et entant qu’une personne qui aime voyager il faut qu’on l’accompagne dans ses voyages. Ainsi pour chacune de ses préoccupations il y a des produits d’assurance qui vont être mis en avant. Comment donc faire pour que lorsqu’il commence à faire une recherche en rapport avec cela, que l’on soit présent et que l’on puisse l’attirer ? Cela se fera à travers un bon référencement, à travers de bons contenus qui sont intéressants pour ces personnes. Deuxièmement, lorsqu’ils nous retrouvent, il faudrait qu’on puisse les transformer en mettant en place un bon processus de conversion à travers notamment un CRM qui va nous permettre de suivre chaque prospect qui nous rend visite jusqu’à sa transformation. Ce suivi se faisant d’une manière intelligente, ce qui aujourd’hui est possible grâce aux nouvelles technologies comme le « marketing automation » qui nous permet d’évaluer le niveau d’engagement de chaque visiteur, est ce qu’il est arrivé juste pour le plaisir ou bien par rapport à un réel besoin ? Il faut que l’on puisse mesurer son engagement et le convertir par la suite. En dernier lieu, il faut augmenter l’audience, ceci consiste à se référencer chez nos partenaires, chez toute ressource qui travaille avec nous, en les consultant on doit tomber sur nous  pour que cela augmente notre nombre de visites et ça devient un cercle vicieux : audience multiple, visites multiples et transformations multiples. Question 5 :          Pouvez-vous identifier quelques limites à la digitalisation du marché des assurances dans des pays comme le Cameroun ou le Sénégal et dans la zone CIMA en général ? Réponse 5 :             Les limites  sont multiples, d’abord y a les limites liées au taux de pénétration du marché des assurances qui est aujourd’hui très faible. Au niveau de la zone CIMA c’est un taux qui est autour de 1% cela est dû à plusieurs raisons, d’abord au fait que les assurances obligatoires ne sont pas nombreuses, si on augmente le nombre d’assurances obligatoires, cela peut participer à augmenter ce taux. Ensuite il y a la question de la satisfaction, il faut rétablir la confiance entre nous et les potentiels assurés, parce que de nos jours quand il s’agit de payer une prime d’assurance, cela se

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AssurTech ou InsurTech : définition et contexte

A l’instar des Fintech, on nomme Assurtech ou InsurTech les startups du monde de l’assurance. Les Assurtech s’appuient sur les nouvelles technologies pour innover et proposer de nouveaux modèles de produits et services d’assurance. Technologie et digitalisation du monde de l’assurance La digitalisation du monde de l’assurance semble être un passage obligé. On assiste en effet aujourd’hui à l’émergence de startups qui associent assurance et technologie. Elles se basent sur une présence constante et de plus en plus forte de la technologie, dans notre société en général, comme dans notre quotidien, notamment à travers le téléphone portable. Le développement de l’AssurTech se fonde sur le développement de notions telles que la vente en ligne, le Big Data, la cyber sécurité, le machine learning ou encore l’intelligence artificielle. En Afrique en général et au Cameroun plus particulièrement, cette notion se traduit par la volonté de plusieurs compagnies d’assurance de proposer des solutions innovantes, toutefois malgré l’avènement de quelques AssurTech pour la plupart importées, l’offre reste pratiquement nulle. Les AssurTechs mettent à profit toutes les avancées technologiques pour se positionner sur l’ensemble des secteurs de l’assurance. Elles misent généralement sur l’innovation pour se démarquer et touchent à tous les domaines : données personnelles, automobile, habitation etc. AssurTech : pour une offre d’assurance plus adaptée et de meilleure qualité Selon le rapport Global Data 2018, qui annonçait déjà l’émergence des AssurTech sur le marché : « Les start-ups d’InsurTech cherchent à offrir aux consommateurs un accès plus rapide et plus facile à la couverture d’assurance, tout en accordant plus d’autonomie en matière d’assurance. » L’avantage principal de l’arrivée de ces nouveaux entrants dans le marché très sclérosé de l’assurance, c’est une relation client améliorée, notamment au travers d’une expérience utilisateur plus transparente. C’est en effet l’axe de la majorité des produits innovants des AssurTechs qui, sont pour l’essentiel des mobile brokers, c’est-à-dire des plateformes web qui permettent d’acheter son assurance en ligne. Si la cible principale est évidemment la génération Millenials, il y a fort à parier que ces assureurs d’un nouveau genre qui privilégient l’expérience utilisateur vont séduire bien au-delà des 18-30 ans. Par ailleurs, l’InsurTech permet une meilleure connaissance des clients grâce à la data. L’utilisation des données collectées permet de constituer une offre plus personnalisée et mieux adaptée au profil du client. Selon Gwenaël Hervé, Directeur Général d’Hiscox France : « L’avènement du numérique a transformé petit à petit la data en véritable objectif stratégique pour les entreprises. Les compagnies d’assurance pourront ainsi mieux connaître leurs assurés pour leur proposer des offres encore plus pertinentes et adaptées à leurs besoins ». la data constitue également un outil essentiel dans la lutte contre la fraude à travers la mise en œuvre de bases de données centralisées. La Blockchain, cette nouvelle technologie qui permet à des inconnus de réaliser des transactions financières, sans intermédiaire, de façon sécurisée et sûre, est également un élément intéressant de l’InsurTech. Cette nouvelle tendance du secteur assurantiel a pour ambition d’amener les assureurs à repenser leur business model en mettant la blockchain au cœur de l’acquisition et de la fidélisation des clients. Les compagnies d’assurance pourront recourir à cette technologie pour s’émanciper des phases de déclarations et réduire le nombre d’interlocuteurs. « L’avantage de cette technologie est double pour les assureurs : une relation client améliorée et des coûts opérationnels réduits », précise le Directeur Général d’Hiscox France. Enfin l’intelligence artificielle, de plus en plus performante est un outil que les AssurTech utilisent notamment pour améliorer les délais de souscription et alléger les procédures de déclaration sinistre. On peut citer entre autres, la lecture automatisée des documents comme la carte grise, ainsi à partir d’une simple photo l’outil arrive à extraire les informations sur le document et effectue une saisie automatique. D’autres parts suite à un accident automobile ou encore un sinistre dans une habitation, à partir de simples images, le système est en mesure de répertorier et même d’évaluer automatiquement des dégâts occasionnés. Avec l’avènement des objets connectés, les AssurTech disposent en plus de ceux énumérés plus haut, d’une multitude d’outils leurs permettant ainsi de proposer à leur client des offres hyper adaptées, mais aussi d’anticiper les risques. Les limites de l’InsurTech, la déshumanisation d’un secteur sensible qu’est l’assurance ? Comme pour la FinTech, on accuse l’InsurTech de participer à la déshumanisation du secteur de l’assurance, particulièrement sensible car qui prend notamment en charge les personnes en cas de maladie, sinistre, etc. A titre illustratif, on peut observer l’arrivée, sur les plateformes de vente des assureurs, de chatbots qui jouent le rôle d’interlocuteur lors de la souscription ou d’une déclaration de sinistre. Si ces outils sont de plus en plus performants, on peut aussi craindre que la digitalisation de l’assurance rende le secteur plus rigoureux, procédurier et moins humain. Dans sa recherche permanente d’offrir aux assurés des services plus rapides et plus efficaces, l’Insurtech, et avec elle la transformation numérique du secteur de l’assurance, agissent comme facilitateurs dans le développement de nouvelles propositions qui permettent aux clients d’obtenir une couverture sans avoir à contacter un conseiller, et peuvent être organisés à distance sur un appareil mobile. Mais même si la plupart des opérations pourraient être gérées par des ordinateurs, rien ne remplace la faculté d’analyse et les qualités relationnelles des humains, surtout en cas de catastrophes. La startup doit donc aussi miser sur l’humain si elle veut réussir à révolutionner le secteur.

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Assurance digitale : 5 leviers pour transformer le marché camerounais

Numériser les différentes plateformes des structures privées et publiques, demeure parmi les grands défis de l’Afrique. Au Cameroun, les sociétés d’assurances intègrent peu à peu cette faculté de pouvoir disposer de ces outils liés à la digitalisation. Dans cet article, nous proposons 5 piliers endogènes, fondamentaux sans lesquels les assureurs pourraient difficilement amorcer leur processus de transformation digitale. La vision managériale La transformation digitale induit des changements dans l’environnement de travail, de ce fait le manager doit être le 1er acteur du processus, il doit pouvoir accompagner et encadrer son équipe, ainsi que l’ensemble des ressources qui interviennent. Pour ce faire, il doit être informé et formé, en étant lui-même convaincu du projet. Le manager doit avoir une vision claire et des objectifs spécifiques, qu’il devra inculquer à son personnel. En effet, la digitalisation d’une entreprise ne se fait pas de façon isolée, elle se réalise de manière collective. C’est une révolution managériale. Et même si tous les collaborateurs n’ont pas le même niveau de capacités technologiques, le manager doit s’assurer que chacun comprenne effectivement l’importance de son apport personnel et surtout la mise en écho avec ses compétences fonctionnelles dans l’entreprise. L’intégration des ressources à travers la formation et la sensibilisation Avec la réforme actuelle de la formation professionnelle, il n’est plus question de concevoir la formation comme une dépense, mais plutôt comme un investissement dans la compétence et le maintien durable de l’employabilité. De ce fait, les assureurs devraient investir dans la formation du personnel autant qu’ils le font pour les actifs immobilisés par exemple, afin de constituer une RH 2.0. La formation elle-même connait une effervescence certaine en termes de transformation digitale. Ainsi, il faut sans doute se préparer à vivre dans une économie de la connaissance qui suppose que « la craie blanche et le tableau noir » se modernisent, e-learning, MOOC, classes virtuelles… constituent autant d’approches émergentes qui mettent l’apprenant au centre de pédagogies résolument actives. Les entreprises disposent donc de tous les moyens pour garantir une formation continue et appropriée à leurs employés.  D’autres parts, les ressources doivent être sensibilisées, notamment aux nouvelles orientations stratégiques, aux changements comportementaux nécessaires, aux objectifs et aux indicateurs clés de performances (KPI). Les employés d’assurance doivent être initiés à l’auto formation et à l’auto évaluation, process fondamentaux qui leur permettront de devenir ce qu’on appelle désormais des intrapreneurs (Richard Branson décrit l’intrapreneur comme un employé qui a la liberté et le soutien financier et moral de créer de nouveaux produits, services et systèmes, qui n’a pas à suivre les routines ou protocoles habituels de l’entreprise.). En définitive, l’administration (DRH) doit s’assurer que les ressources soient désormais intégrées de manière efficiente : « The right person at the right place », la transformation digitale et la concurrence accrue, contraignent l’assureur à trouver une organisation lui permettant de s’adapter aux nouveaux enjeux, d’innover pour rester en avance sur le marché. Ainsi, cette nouvelle vision qui exige le redéploiement des ressources humaines, imposera à l’entreprise de revoir son business model. La révision du business model On ne le dira jamais assez, Les habitudes de consommation, le style de vie et les attentes du public ont fortement été modifiés par l’omniprésence des TIC, ATAWADAC (Any Time, Any Where, Any Device, Any Content) soit tout, tout de suite, n’importe où et sur n’importe quel support ! Telle semble être aujourd’hui la devise du consommateur… Ceci devrait imposer un changement d’approche dans le secteur de l’assurance, notamment avec l’apparition des solutions de paiement mobile, la montée des applications et le poids important des réseaux sociaux. Toutefois, on observe que le recours aux canaux dématérialisés dans l’assurance reste embryonnaire en Afrique en général. Selon plusieurs experts, les modèles opérationnels classiques que sont les bureaux directs, le réseau de courtiers et agents généraux, ainsi qu’une communication principalement offline à la télévision ou en affichage sont encore privilégiés. Cette situation est surtout propre aux pays francophones. Dans les pays anglophones, le Nigéria a par exemple réalisé des avancées dans le domaine de la « Cashless Society », une société où l’argent est dématérialisé. Au Cameroun, l’interface « E-Insurance » développée par la compagnie Zenithe Insurance, démontre que rien ne s’oppose aujourd’hui à la souscription de bout en bout d’un contrat d’assurance par voie numérique. Sauf que dans la configuration actuelle du marché, le fait que l’assureur ne puisse apposer une signature électronique sur la police d’assurance crée une rupture dans la dématérialisation de la procédure de souscription. Le contrat physique est encore indispensable. La réglementation demeure donc un blocage, dans la mise en œuvre de ce modèle de distribution de l’assurance plus réceptif aux nouvelles contraintes du digital. S’ils sont résolus à revoir leur business model, les assureurs disposent d’un certain nombre d’innovations qui ont déjà été testés et éprouvés. Parmi elles figure la revente des produits d’assurance par des courtiers, sur le site de l’assureur (en marque blanche), via leur application mobile ou encore à travers des réseaux de distribution (supermarchés, stations-services, commerce de détail…). Les compagnies ont également la possibilité de proposer des programmes de fidélité capables de suivre le comportement d’achat du client et enregistrent des informations liées à sa condition physique pour comprendre les risques qui lui sont associés. D’autres nouveaux modèles d’assurance permettent aux assurés qu’ils sont en groupe ou individuel, de souscrire avec paiement de la prime à la carte. Avec des montres connectées par exemple, l’assureur analyse le niveau de risque selon les activités du client et ses lieux fréquentés et le fait payer pour cela au lieu d’une prime forfaitaire telle qu’appliqué dans les formules classiques. Avec l’avènement des IoT, il est désormais question d’adapter les primes à la qualité de vie de l’assurer. Enfin, pour gérer les défis de la sécurité et de la réglementation dans ce nouveau modèle de distribution, les experts recommandent le concept de blockchain, une sorte de registre contrôlé non pas par une autorité unique, mais par l’ensemble de ses parties prenantes. Cette décentralisation de la gestion de la sécurité empêche l’altération des transactions, à la différence d’une base de données classique

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Autres risques direct

En assurance c’est une expression générale qui peut faire référence à des éléments non spécifiquement détaillés dans une police d’assurance, mais qui sont néanmoins couverts en tant que risques directs. Cela peut inclure divers types de pertes ou de dommages qui ne sont pas explicitement énumérés dans une catégorie spécifique de risques, mais qui restent compris dans la portée globale de la couverture. Les détails précis de ce qui est inclus en tant que « risques directs » dépendent du libellé spécifique du contrat d’assurance et peuvent varier en fonction du type d’assurance concerné.

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Transport aériens

L’assurance transport aérien est une couverture d’assurance qui offre une protection financière contre les risques associés au transport de biens par voie aérienne. Elle vise à indemniser les pertes ou dommages pouvant survenir pendant le transit aérien, que ce soit en raison de collisions, d’accidents, de vols, d’incendies, ou d’autres incidents. Cette assurance est souvent utilisée dans le contexte de transactions commerciales impliquant l’expédition de marchandises par avion. Les termes spécifiques de la couverture dépendent du contrat d’assurance aérienne et des détails de la transaction.  

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